PAULINE née FAIRFAX POTTER
31 Décembre 1908 à Passy France
8 Mars 1976 à Santa Barbara Californie
C'est en 1951 que Philippe eut la chance de rencontrer celle qui sera sa deuxième épouse, Pauline, d'une très vieille famille américaine de Baltimore. Elle entra dans sa vie au moment où après les drames de la guerre, alors que l'âge venait, Philippe devait cesser certaines de ses occupations et activités de jeune homme.
Une nouvelle ère fructueuse devait s'ouvrir pour Philippe sous l'influence déterminante de Pauline, étonnamment douée et érudite dans tout ce qui touche à l'esprit et à l'art.
Philippe épouse Pauline le 8 Avril 1954. C'est grâce à elle que les nouvelles installations de Mouton, et en particulier le Musée, ont fait de Mouton un haut-lieu de France.
Grand Mouton a été conçu à partir d'un immense hangar situé devant Petit Mouton - demeure bourgeoise Napoléon III dont on voit le toit d'ardoises sur le
panorama ci-dessus - C'était Pauline qui avait assuré entièrement la décoration et l'agencement. Sur une des photos plus bas : fresques baroques du plafond de la grande réception, restées en plan après la longue maladie et la mort de Pauline.
A la fin Pauline ne pouvait plus monter les escaliers et on a du aménager pour elle la chambre au rez-de-chaussée.
Pauline est morte à Santa Barbara le 8 Mars 1976. Elle repose à Mouton dans le monument familial en Cristal Lalique et marbre.
Avec Pauline Philippe vivait une belle Histoire d'Amour, passionné, passionnant et apaisant. ¤
J'adorais Pauline qui se montrait très maternelle avec moi. .
¤ Dans le "PRESSOIR PERDU" - Philippe de Rothschild (Mercure de France 1978),
~ Ce poème " LA VIGNE ", "achevé pour Pauline la veille de son dernier jour ".
......Ô feuilles bleues des ceps qui me sont vert mirage Caresse en mon sommeil
Sauvez-moi de l'éveil Vous ma constante voile entre tendresse et rage De vous un air me vient dits et redits d'aveux Amours vêtues de nues
Brumes d'aubes venues Le long des fils de fer sous la nef de nos feux
Arc charnel seuil du doux péché cep de parade Sorcier en l'infini
Au temps du pacte uni Ta passion j'entends nouer ma chair nomade. ........
~ Cet autre " SAISONS", " Commencé pour Pauline, achevé sans elle, que n'est-elle près de moi qui m'entende et me dise..."
.......Toi temps qui mystifie à son heure émerveille Déplisse l'oreiller
Sonne énigme à veiller Aux mots remous en moi vendange en toi qui veille..........
~ Ou encore " VENDANGE, Toi Pauline "
.......Toi,
Sans la chaude clarté de tes rires, Sur les airs où trouver ton empreinte,
Tes formes dessinées au son de ta voix, Ton regard sur mes matins émerveillés
Ton corps, ta parole, d'écho, de couleur Ont déserté les miroirs
Où j'aimais tout de toi.
.............
1956 Pauline et Philippe par Cecil Beaton : Hôtel particulier 8 Avenue d'Iéna Paris 75 et Mouton, Pauillac 33
C'est Pauline aussi qui engage Philippe dans ses activités littéraires de ses dernières années, la traduction d'oeuvres anglaises difficiles peu connues des pays francophones.
Philippe publie avant la guerre un récit de voyage : "PARIS-PARIS" Ed. René Laporte. Puis, après la guerre "AILE D'ARGENT LA MAGIQUE" E. Gallimard
conte de fées pour sa fille Philippine. Puis : "A L'AUBE D'UNE GUERRE" et
"ECLOS à L'AUBE" Ed. Henry Javal, poèmes avec illustrations.
Mais c'est surtout dans la traduction d'oeuvres difficiles que Philippe acquiert une notoriété littéraire.
D'abord la traduction de toute l'oeuvre
théâtrale de Christopher Fry.
Deux livres publiés : THEÂTRE POUR TROIS SAISONS et THEÂTRE HORS SAISONS Ed. Calmann-Levy.
Trois des six pièces de Christopher Fry furent montées à Paris.
Enfin en 1969 aux Editions Seghers paraît "POEMES ELISABETHAINS" une anthologie bilingue de la poésie élisabéthaine. Elle reçut un prix de l'Académie Française. Elle fut un succès de librairie. Elle est devenue un ouvrage classique dans les Universités.
En 1972 paraît la traduction de "DOCTOR FAUSTUS" Ed. Seghers, de Christopher Marlowe. Le premier de tous les "FAUST". Puis la traduction de "TAMERLAN" de Christopher Marlowe. Ed. Albin Michel.
En 1978 paraît le recueil de poèmes "LE PRESSOIR PERDU" Ed. Mercure de France.
En 1972 l'Opéra de Nice organise un Festival en l'honneur des 80 ans de Darius MILHAUD. A cette occasion fut créé un ballet inspiré par le poème lyriqiue "VENDANGE" écrit par Philippe en 1950.et mis en musique par Darius Milhaud.
En Avril 1973, Philippe est élu à l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux. Le Jeudi 25 Octobre 1973, il est reçu par le Professeur PORTMANN. Philippe prononce l'éloge de son prédécesseur, Mr. Roger CRUSE.
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U Pour la première fois de ma vie je vois mes activités exposées au grand jour.
Depuis 40 ans, depuis ma naissance jusqu'en 1978, on m'a toujours appris à "sortir du champ de l'objectif" , à rester dans l'ombre. Et voilà que Philippe et tous les amis me tirent par la manche et me disent : "il est temps de te présenter...On va t'aider à ouvrir Pinterville.".
Ma défunte Granny Eiling n'aurait pas aimé. Elle me répétait toujours qu'il ne faut pas s'exposer au prisme déformant du regard des curieux et des envieux surtout dans un pays hôte. Les plus nuisibles sont les plumitifs de caniveaux et les petits fonctionnaires aigris...
Effectivement je n'ai récolté que des ennuis relatés aux Pages Pinterville 1000 ans.
Mais quel plaisir aussi de pouvoir compter les vrais amis qui restent...
Et je suis étonnée qu'ils soient encore si nombreux.
PROBLEME : l'an passé, en 2016, "le Château de Pinterville-Eure-France" était sur un Forum de discussion Internet. Et que lit-on ? "Ce Château a été acheté par un Baron de Rothschild de la branche anglaise pour une de ses maîtresses favorites de Shanghaï ".
Je me promets de le montrer à David de Rothschild le Banquier. Heureux siècle où Rothschild peut encore entretenir royalement ses poules de luxe étrangères.
Après l'histoire de mon permis américain Philippe demandait à ses secrétaires de se renseigner auprès de la gendarmerie, du commissariat, de la mairie dès que le Château ne répondait pas....Il éprouvait le besoin de me parler lorsque Joan Littlewood s'en allait : " Tu te rends compte Joan est partie sans donner de nouvelles, m'a laissé seul avec ...(me rappelle plus le nom) son bébé qui pleure et ne veut plus manger, je dois le promener avec Radja et le coucher dans mon lit....". Il est à préciser que ce bébé était un chien abandonné qui les a suivis un jour dans les vignes, on avait beau le chasser, il ne voulait pas en démordre... Par la suite avec Radja ils squattent tous deux le lit de Philippe qui se laisse faire....
Un autre soir il me montre un mot de sa secrétaire "Monsieur le Duc a perdu Miss Elsa (le teckel qui a bouffé un jour le tableau de bord de mon Alfa Romeo) il est si triste...si Monsieur le Baron voudrait bien venir à la veillée...".
1924 à 1928
CONSTRUCTION du
THEÂTRE
PIGALLE
10-12
rue PIGALLE
Paris 9e
1928 à 1931
EXPLOITATION
CARTEL DES 4 :
Gaston BATY
Charles DULLIN
Louis JOUVET
Georges PITOËFF
"HISTOIRE DE
FRANCE" de
Sacha GUITRY
"DONOGOO-
TONKA" de
Jules ROMAINS
"JUDITH" de
Jean GIRAUDOUX
"Papa m'avait confié la construction et la direction de ce théâtre. J'y ai consacré huit ans de ma vie. Pigalle m'a tout enseigné - TOUT de tous les arts - Huit fertiles années où je découvrais ce qu'il y a de théâtre dans chaque acte de la vie. Ce Théâtre a porté un sérieux coup à notre fortune et la vie nous impose la modestie, nous apprend que tout échec, loin d'être un passif, sert à la construction de soi.
D'échec en échec j'en suis arrivé à me convaincre qu'entreprendre c'est passer d'espoir à doute, puis à remettre en question et recommencer s'il le faut..."
Après la guerre, Philippe participe à la mise en scène de trois de ses traductions de Christopher Marlowe : "LE PRINCE d'EGYPTE" au Vieux Colombier, "LA NUIT A SA CLARTE" à l'Odéon, 1962, Compagnie Madeleine Renaud - Jean-Louis Barrault, "LA DAME NE BRÛLERA PAS" au Théâtre de l'Oeuvre 1963, mise en scène de Pierre Frank avec Francine Bergé, Jean-Pierre Cassel.
En 1932 Philippe réalise avec Marc Allégret le célèbre "LAC AUX DAMES" premier film parlant français. Il participe à tous les instants de la production, depuis le scénario jusqu'à la présentation du film au Colisée, alors seul cinéma sur les Champs-Elysées. Auteur, Vicki BAUM. Dialogue, Colette. Musique, Georges Auric. Principaux interprètes, Simone Simon, Jean-Pierre Aumont et Illa Meery la protégée du producteur Philippe. Elle co-habitait avec un peintre ami de Philippe dont je ne me rappelle plus le nom et d'après Joan Littlewood c'était une redoutable aventurière russe. Elle me coursait à New-York où elle vivotait jusqu'à sa mort il y a 5 ou 6 ans.
En 1918, pour le mettre à l'abri de la Bertha qui bombarde Paris, ses parents envoient Philippe finir ses études à Bordeaux. Il découvre le Medoc.
" Un beau matin d'Octobre 1922 papa me dit : "Monsieur Philippe, puisque vous croyez en savoir plus que les autres, allez à Mouton et montrez vos
capacités. J'ai décidé de vous confier le domaine, débrouillez vous !!
J'avais 20 ans et Mouton c'était le Moyen-Âge. Percherons, boeufs au joug, canards et poules picoraient sur la fosse à fumier. Lampe à pétrole, feu de cheminée, eau du puits....". A cette époque, depuis plus d'un demi-siècle, les vins de Bordeaux traversaient une grave crise économique et les parisiens propriétaires se désintéressaient de leurs domaines. Philippe était le seul à habiter sur place et il se passionnait pour Mouton.
" Mouton c'est 60 ans de ma vie me confiait Philippe en 1982.
Dès 1924, il décide et fait appliquer pour la première fois " la mise en bouteilles obligatoire au Château", faite sans exception, tous les ans. Pour ne pas agir seul, le baron Philippe crée le groupe des "CINQ GRANDS" avec les 4 Premiers Crus de 1855 : Lafite, Latour, Margaux, Haut-Brion et Mouton. Chaque "Grand" à son tour, adopte l'initiative de Philippe.
En 1933, il acquiert la propriété voisine "Mouton d'Armailhacq" qui deviendra Mouton Baron Philippe.
En 1936, pour soutenir la notoriété des vins de Médoc, le baron Philippe va susciter la création de
"La Commanderie du Bontemps de Médoc", puis en 1948, de l'Académie de Vins de
Bordeaux.
A partir de 1952 il sera prodigieusement aidé par son épouse Pauline,aux dons exceptionnels d'artiste. Peu à peu Mouton, visité par le monde entier, va devenir un Haut-Lieu non seulement de la région de Bordeaux mais de la France : 5000 visiteurs en Juillet 1973. Grâce au talent exceptionnel de Pauline, Philippe réussit à créer à Mouton un Musée unique au monde qui réunit des objets d'art de toutes les époques suscitées par le Vin ou la Vigne.
Tounet - Gaston Bonheur ami de Philippe - disait :
" Sa chance : avoir rencontré la Vigne et malgré la Bugatti l'avoir comprise, avoir accepté ses exigences. Jeune homme pressé, intrépide, il s'est accommodé du temps végétal de la Vigne. Pour elle, la minute, l'heure, le jour, sont l'année, la décennie, le siècle. Défi du précaire, des futilités.
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Lors du Classement des Vins du Médoc pour l'Exposition Universelle de 1855, Mouton Rothschild ne fut classé que "Premier des Seconds Crus". La raison : Mouton avait été acquis 2 ans plus tôt, soit en Mai 1853, par le Baron Nathaniel de
Rothschild, arrière-grand-père de Philippe. Le Baron Nathaniel, anglais, vivant à Londres, fut considéré comme néophyte. L'anglophobie était encore vivace. Le Baron Nathaniel n'eut pas le temps d'aviser et de défendre la position de Mouton, qui, malgré ce classement, fut toujours universellement considéré comme un premier cru.
Envers et contre l'hostilité d'autres propriétaires et à travers nombre de complications légales, Philippe finit par obtenir que Mouton devienne officiellement "Premier Cru" du Médoc, homologué par le Ministre de l'Agriculture Jacques Chirac le 21 Juin 1973.
Classement par ordre alphabétique :
Lafite, Latour, Margaux, Mouton et Haut-Brion.
¤ Après un premier essai avec Jean Carlu en 1924, Philippe dut attendre 1945 pour concrétiser la tradition des étiquettes. La première étiquette marque le V de la Victoire.
RENTRANT DE CALIFORNIE, LA PRINCESSE VIRGINIA MAGUY T. A DU APPELER D'URGENCE ALEXANDRE POUR COUPER LES CHEVEUX DU BARON..... ELLE REFUSAIT DE SORTIR AVEC UN VIEUX MONSIEUR.....
Un jour d'hiver 1979 Philippe m'appelait et me disait : "Ma Cricri, j'aimerais te présenter une copine très sympa que j'adore, pourrais-je venir avec elle à la soirée ? "
- "Je présume que c'est une pulpeuse blonde aux seins en Alleluiah" lui ai-je répondu;
Il a éclaté de rire.
- "Tu verras bien...."
Pour me faire plaisir Joan était en costume Mao et casquette à la consternation des journaux de l'Eure qui voyaient arriver une Marguerite Duras bien mûre au lieu d'une Sexy Marilyn amie du " Baron de Mouton-Rothschild "...
Toujours pressée entre 2 avions j'ai tenu à ce que tous les livres de Joan soient présentés dans les salons de Pinterville. Longtemps après j'ai compris qu'elle lançait des vannes à Pauline tant qu'elle pouvait sous prétexte d'une biographie de Philippe de R.
LA TRAGEDIE de LILI de CHAMBURE
9 Mars 1902 à Paris
+ 23 Mars 1945 à Ravensbrück
Maman de Philippine de Rothschild
Née Elizabeth Pelletier de Chambure, fille d'Auguste Pelletier de Chambure, maire d'Escrignelles (Loiret 45) et de Camille Marie Courtois Desquibes, Lili se marie en 1923 au Baron belge Jongkheer Marie Edouard Marie de Becker Remy. Ils ont eu un fils Edouard (1924 +1984) et une fille Philippine Mathilde Camille (1933+2014), en fait fille biologique de Philippe de Rothschild.
Un vrai roman tragi-comique où le mari trompé menaçait d'enlever le baby de l'amant : Philippine qui portait encore le nom Becker Rémy....
Un an après son divorce Lili de Chambure épouse le 22 Janvier 1934 Philippe de Rothschild après s'être convertie au judaïsme au cours d'une cérémonie menée par le Grand rabbin de Paris Julien Weill.
Cette grande histoire d'amour passionné finit en désespoir et querelles violentes surtout après la naissance en 1938 de leur fils Charles-Henri, infirme, mort-né. Le couple finit par se séparer dans l'amertume, les cris, les insultes et l'acrimonie. Lili reprend son nom de jeune fille bien catholique.
Arrêtée une première fois en 1941 et relâchée avec Philippe qui déménageait sans tarder en Angleterre Lili continuait sa vie Parisienne. Le 22 Juin 1944 2 officiers de la Gestapo l'arrêtaient chez elle et en Juillet 1944 le dernier train de déportés l'amenait à Ravensbrück... Le 23 Mars 1945 elle décédait du typhus à Ravensbrück. Mais d'autres sources affirmaient qu'elle était jetée encore vivante dans le four crématoire.
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" ......Je vais te dire un secret : en 1922 (à 20 ans) j'ai détenu le record officieux Paris-Nice en douze heures sur mon Hispano-Suiza, battant ainsi le record d'André Dubonnet l'année précédente..... En 1920 je possédais 3 Bugatti. Je me suis classé parmi les 3 premiers au Grand Prix de Monaco, d'Allemagne, de San Sebastian, 24 Heures du Mans. Sur mon voilier j'ai remporté deux fois la Coupe de France des Régates et j'ai décroché une 8è place aux Jeux Olympiques d'Amsterdam....."
Louise Lévêque de VILMORIN
4 Avril 1902 + 26 Décembre 1968
Louise et Philippe ont le même âge
" Nous étions alors tous 2 très jeunes, presque enfantins. C'est tôt dans les années 20 que j'eus une heureuse intimité avec elle. Nous étions très
bavards. Nous parlions à tort et à travers de sujets qui nous semblaient soit coquins, soit supérieurement philosophiques. Un jour, Louise me dit soudain :"Quel effet çà fait de ne pas être
baptisé ... çà ne te gêne pas ?".
Louise, répondis-je, toi tu l'es, moi je ne le suis pas. Et nous nous aimons. Ne vois-tu pas que l'amour ne s'embarrasse point de ces.....détails ? Par ailleurs si toi tu es baptisée, moi je suis
circoncis. N'est-ce pas plus manifeste, plus pertinent que le baptême ?? De ces 2 conditions si différentes éprouvons-nous la moindre gêne ?". Un temps de réflexion et Louise d'ajouter
:
"Au moins Jésus était baptisé et circoncis ". Et moi d'enchaîner " Symbole d'un regrettable malentendu dont les victimes innocentes de millénaire en millénaire se chiffrent par millions".
Philippe Baron Philippe
VIVRE LA VIGNE
Philippe conduisait ses bolides sous le nom de "Georges Philippe" jusqu'à ce que les journaux impressionnés par ses performances ne cherchent à mieux le connaître.
Pour son livre paru en 1980 Philippe disait : "Si transparent soit-il c'est le meilleur pseudonyme. "Se faire un prénom" rien n'est plus difficile disait Sacha Guitry. Pour ma part j'y ai mis beaucoup de temps..."
Philippe de Rothschild est Officier de la Légion d'honneur (à titre militaire), Croix de Guerre 1939-1945, Médaille des Evadés, Chevalier de l'Ordre de l'Empire britannique. Après avoir été mis en prison par Vichy, il rejoint en Janvier 1942 les Forces Françaises Libres à Londres, participe comme Officier de Liaison au débarquement en Normandie. Il termine la guerre en Allemagne aux côtés de l'armée anglaise pour s'y occuper plus spécialement des français dans les camps de prisonniers et de déportés;
Docteur és-sciences, Philippe est membre fondateur héréditaire du Conseil de la Fondation Curie-Institut du Radium.
Il est aussi membre du Conseil de l'Action Artistique dont il est le Doyen.
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2005. -- Au premier plan sur le canapé : Michel JABOULET (Côtes du Rhône), Peter
VENTURA (fils d'Helen Mondavi, Californie). Mais pourquoi n'ont-ils point laissé le canapé aux 2 seules dames ?
-- A l'arrière plan de g. à dte. : Hubert de BILLY (Pol Roger), Laurent DROUHIN
(Beaune), Philippine de ROTHSCHILD (Mouton), Egon MÜLLER (Moselle), Alessia ANTINORI (Italie), D. SYMINGTON de Porto (Pol Roger), Miguel TORRES Junior (Espagne), Etienne HUGEL (Alsace) ¤, Pablo ALVAREZ (Vega Sicilia).
¤ Etienne HUGEL fils d'André, a succédé à son oncle Johnny HUGEL. Il représentait la 12e génération d'une Maison fondée à Riquewihr en 1639. Il décède brutalement le Samedi 9 Avril 2016 à 57 ans, laissant une veuve Kaoru et 2 enfants, Charlotte et Jean-Frédéric.
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Philippine de Rothschild est décédée le 23 Août 2014 à Paris. Ses obsèques
ont lieu à Mouton le Lundi 1er Septembre 2014 en présence de plus de mille personnes. Elle repose désormais dans ses vignes, à côté de son père.
"L'homme meurt, la vigne demeure. Elle vit, elle survit aux inconséquences de l'humanité
Des sols elle ne cesse de sucer la sève. Du ciel pénètre en elle la lumière vitale. Défi de l'infini Créateur. Sa permanence de la main à la manne met en l'homme la semence de l'espoir.
Dans mon livre je voulais surtout raconter une guerre. Ma guerre n'est pas celle d'un héros. Mais l'insolite, l'inattendu, l'imprévu qu'à chaque instant il faut vivre." .
Conversation avec Philippe vers 1986