Le Vendredi 13 Juin 2014, au lendemain des 99 ans de David Rockefeller, une nouvelle terrible s'abat sur la famille et tous leurs amis. Richard, son 5è enfant, est mort dans le crash de l'avion qu'il pilotait lui-même. C'était un pilote expérimenté qui avait l'habitude de son Piper PA.46-500TP Meridian, il venait de décoller de l'aéroport de Westchester County et rentrait chez lui à Portland dans le Maine. Au déjeuner la veille, à Pocantico Hills, la famille était réunie autour de la grande table familiale pour déguster des coquilles Saint Jacques et Richard s'était levé pour porter un toast à David ...
A 8h08, moins de 10mn après le décollage, son avion s'écrasait sur un arbre, évitant de justesse une écurie à Harrison. La tour de contrôle n'a pas reçu de mayday.
Il y avait du brouillard et une pluie torrentielle....Richard n'avait que 65 ans, il laissait une veuve, Nancy King, un fils, Clayton marié en 2008, et une fille Rebecca, tous deux nés de son premier mariage, 2 beaux-enfants Max et Griffin, 3 petits-enfants Ozzy, Elsa et Wilder.
Je pense surtout à David et à son coeur de plus en plus faible... qui saigne en ce moment.
Richard est né le 20 Janvier 1949, après Peggy née en Octobre 1947 et avant Eileen, il faisait partie des 3 enfants nés
après la guerre et que David et son épouse Peggy appelaient la "série B". Ils lui avaient donné le prénom de Richard mais on l'appelait Dick depuis toujours, du prénom du meilleur ami de David,
Dick Watson Gilder. Dick Gilder lui aussi disparut tout au début de la 2è guerre mondiale avec son avion sans laisser de traces : stationné sur une base aérienne au nord de la Floride son escadre
allait regagner l'Angleterre; il refit le plein à Gander à Terre-Neuve avant de décoller pour la traversée de l'Atlantique nord. L'avion de Dick Gilder et 2 autres disparurent sans laisser de
traces.
ETE 1980. JY RANCH. Les 6 enfants au complet entourant David et Peggy.
Debout, de gauche à droite : Neva, David Jr., Peggy, Abby et Eileen. Agenouillé, Richard.
"Ces vacances contribuèrent à panser les plaies des différences de génération des années 70" disait
David.
Dick était de la génération "Mai 68". Lorsqu'il rejoignit Harvard la contestation était au paroxysme dans toutes les Universités américaines, surtout à propos de la tragédie du Vietnam. Homme de raison, il n'avait pas adhéré aux arguments radicaux de ses frère et soeurs aînées qui rendaient David, leur capitaliste de père, responsable de tous les maux et misères de ce monde. Deux de ses soeurs changèrent de nom et prirent celui de leur mère. Elles ne voulurent rien à voir avec ces "sales et horribles capitalistes" ..."Aujourd'hui, cependant , elles se sont résignées à faire partie de la famille Rockefeller, allant jusqu'à reconnaître que le nom n'est pas sans quelques avantages." écrivait David.
D'ailleurs Richard était connu à la Fac sous le nom de Dick Gilder, par discrétion, mais il n'avait jamais renié
le nom qu'il portait, essayant d'en être digne dans chacun de ses actes.
Le Vietnam soulevait des questions morales et géopolitiques complexes et contradictoires, Richard se sentait trahi par
les mesures prises par le gouvernement mais il savait poser des questions pertinentes à David qui soutenait vigoureusement cette guerre et aussi à tous les amis qui venaient comme moi de là-bas.
Mais, pudique, il se tenait à distance de tous les débordements du "Peace and Love".
En janvier 1974 je retrouvais par hasard Dick à Saint-Moritz. J'ai cru comprendre qu'il accompagnait son père David et
une délégation de la Chase pour rencontrer le Shah d'Iran. Il servait de secrétaire et prenait des notes confidentielles pour David tout au long de cette entrevue avec le Shah. Malgré tout nous
avions pu nous voir, Dick me disait qu'il venait de passer quelques années à réfléchir sur ce qu'il allait faire de sa vie...Dès la fin de ses études en 1971 à Harvard, Dick rejoignait les
missionnaires du Québec Labrador Foundation au service des populations isolées du Grand Nord. Il venait de passer plusieurs étés dans une petite île de pêcheurs, Harrington Harbour et s'occupait
des jeunes. Ce fut à cette époque qu'il décidait d'être médecin tout en jouant de la cornemuse pour les villageois...Il avait juste 25 ans et je lui paraissais bien vieille avec ma nombreuse
marmaille et mon vieux compagnon. Il était surtout épaté par mes brevets de pilote d'avion et d'hélicoptère. Je pilotais à l'époque un petit Cessna et un petit Ecureuil. Mon rêve était de piloter
un Jet.......
A la fin des années 70, Dick obtint son diplôme de la Faculté de médecine de Harvard. Il exerça comme médecin de famille
tout en enseignant à Portland dans le Maine. C'était un médecin dévoué, généreux, compétent et brillant.
Après le crash de l'hélico (dont je n'étais point le pilote!) il a accouru aussitôt, mais je venais de sortir du coma,
ne parlais plus un mot d'anglais et ne savais plus qui il était... Des années plus tard il me confiait qu'il avait perdu tout espoir de me voir de nouveau "normale", d'après les rapports des
sommités médicales. "Mais, sais-tu que tu es terriblement "anormale" pour pouvoir t'en sortir comme çà ?".- "Mais ne sais-tu point que je suis un microbe Viêt-công irréductible ?" lui ai- je
répondu.
En apprenant son décès, tous ceux qui l'ont côtoyé ne pouvaient empêcher leurs larmes de couler et d'avoir le coeur
serré. Même des mois après..... et ce sera ainsi des années et des années encore, nous ne nous en consolerons jamais.
De 1989 à 2010 Dick travailla avec Médecins sans Frontières. Alors peu connu aux Etats-Unis, grâce à Dick, MSF a pu s'installer au 30 Rockefeller Center, dans un des bureaux de Rockefeller & Co.
Photos ci-dessus : Dick au Pérou en 1990, année où MSF a reçu le Nobel de la Paix.
Ci-dessous : cliquer sur lN MEMORIAM de MSF pour agrandir.
2009. NIGERIA avec MSF au cours de l'épidémie de méningite qui décimait la région.
Non seulement Dick a été au Nigeria mais il avait sillonné le Cambodge, le Malawi, les camps de réfugiés à la frontière Thaïlandaise, l'Ouganda....de
manière tout à fait anonyme et non comme une Diana rameutant une horde de journalistes à chacune de ses campagnes "charitables" auprès des pauvres !
En 1992 Dick a fondé le Health Commons Institute : grâce à l'informatique Dick espérait encourager les patients à prendre part activement à leur propre traitement en créant des liens avec leurs médecins. Il consacrait tous ses efforts à transformer le cadre fondamental de l'exercice de la médecine aux Etats-Unis.
Dick a aussi fondé le Hour Exchange Portland, un service de crédit-troc à
Portland et dans tout le Maine.
Il trouvait aussi le temps de se consacrer à la protection de la nature. Il faisait partie du
Maine Coast Heritage Trust de 2000 à 2006 et participait activement à la protection des grandes forêts et des étendues sauvages du Nord-est des
Etats-Unis. Mais la grande fierté de David c'était de voir son fils Dick, nommé administrateur de la Rockefeller University. Dick était un être
extraordinaire, magnifique. Sa vie simple centrée sur sa famille et la passion de son métier est un exemple pour la jeune génération. C'était un fils adoré de ses parents, un frère attentionné,
un époux, un père, un grand-père aimant.
Dick était Président du Rockefeller Family Fund et Chairman du Rockefeller Brothers
Fund.
Je voulais parler cet été de mon Amérique à moi. Je n'aurai jamais pensé qu'avec Dick je retournerai à Sleepy Hollow et
Cold Spring Harbor pour visiter d'autres amis en terre. Ces amis américains qui m'ont appris à connaitre tant de choses de leur pays sont pour la grande majorité
morts....
Je pense avoir fait partie intégrante de leur fascination et amour pour la Chine éternelle et moi je leur rendais cet
amour en les aimant et en les admirant de toutes mes forces. Petite fille je ne retenais d'eux que leur prénom, leur gentillesse, leur disponibilité. Je ne savais pas qu'ils étaient les icônes de
leur époque, ces bâtisseurs, bienfaiteurs, philanthropes qui ont contribué à la puissance et à la grandeur de l'Amérique.
Contrairement à ces satrapes et vénérables mandarins annamites devant lesquels il fallait énumérer leurs titres longs
comme le bras, et qui, en définitive ne sont rien. Et çà continue aujourd'hui...je ris devant certaines petites "Excellences" ministres et ambassadeurs etc.et etc.....mais ce n'est pas
politiquement correct de parler ainsi du Vietnam. Peut-être à la fin de l'été me déciderais-je à être politiquement incorrecte.
Parmi les Américaines célèbres j'en ai connues de décevantes, telle Peggy Guggenheim dont j''ai découvert le côté
sordide, misérable à Venise (la bonne société vénitienne m'avait pourtant recommandé de ne pas accepter son invitation), ou une autre cousine de Philippe de Rothschild, Pannonica, qui habitait de
l'autre côté de Manhattan; elle était adorable mais sa maison était négligée, sentait le pipi de chat partout, des verres et tasses sales trainaient sur la table du salon et tout d'un coup
on voyait sortir, on ne sait d'où un grand noir qui ne répondait pas à votre bonjour et vous regardait d'un oeil plus noir encore. Parait-il, c'était un grand génie du jazz, "Tea'lo'niès" quelque
chose...
Brooke, Babe, Betsey, comme leurs amies étaient belles, élégantes, distinguées. Autour d'elles tout respirait l'harmonie, la beauté sous toutes ses formes. Que dire de leur époux Vincent, Bill, Jock et tous les autres ...? For me ...formidable !!
On est à mille lieues de la vulgarité d'une Paris Hilton, d'une Ivana Trump et de toutes ces stars fabriquées de
toutes pièces, botoxées, faux seins, faux cul, des P...respectueuses. Ou d'autres cougars indécentes avec leurs minets gonflés à l'amphétamine. Ou encore de ces petites parvenues qui dénonçaient
au Fisc leur époux après un divorce et se lançaient dans la philanthropie avec de l'argent que je dirai volé à leur bonhomme qu'elles ont bien plumé.
Née le 30 Mars 1902 à Portsmouth, Rockingham County dans le New-Hampshire, Brooke a eu une jeunesse difficile. A
17 ans, le 27 Avril 1919, elle épousa John Dryden Kuser (1897-1964) une brute qui la violentait et la battait : alors qu'elle était enceinte de Tony leur unique enfant il lui avait porté un coup
si violent qu'il lui avait fracassé la mâchoire. Plus tard, ce fils Tony Kuser qui avait pris le nom Marshall par admiration pour le 2è époux de Brooke (Charles Henry Marshall 1891-1952) fait la
une des tabloïds pour une sombre histoire d'abus de faiblesse et de captation d'héritage à l'encontre de Brooke.
Le 8 Octobre 1953, quelques semaines après son divorce d'avec Minnie Cushing, soeur de Babe Paley, Vincent Astor (1891-1959) épousait Brooke, veuve de Marshall décédé d'une attaque cardiaque 7 mois auparavant.
A sa mort Vincent lui légua une fortune
considérable (400 millions de dollars) qui fit de Brooke la reine des philanthropes new-yorkais. Vincent était l'unique héritier de John Jacob Astor IV (1864-1912) qui périt dans le naufrage du
Titanic.
778 PARK AVENUE. NEW-YORK.
De cet appartement je n'ai gardé que le souvenir de la magnifique bibliothèque en laque rouge, redécorée au
début des années 70 par Albert Hadley et remplaçant la vieille bibliothèque en boiserie sombre du temps de Vincent Astor.
"Tu aimes les livres Cri-Cri ? viens, je te montre
la bibliothèque ! Tu connais cette dame sur la cheminée ?" me demandait Vincent. --"Oui, très Honorable Seigneur Vincent, puisque tu me fais l'honneur de me faire visiter ta très superbe demeure,
permets moi de te répondre : çà doit être une des concubines d'un de mes Vénérables ancêtres. Mais je ne tiens pas à savoir son nom ! Tu l'as rachetée comme concubine.......?" --"Seigneur
Dieu où as-tu appris à parler comme çà, je te croyais muette !".
Ce tableau qui a remplacé "une des concubines d'un de mes Vénérables ancêtres" sur la cheminée a fait les choux gras de la presse new-yorkaise. "Up the Avenue from 34th Street. May 1917" ou "Flags. Fifth Avenue" de Childe Hassam, était une des oeuvres préférées de Brooke. Un jour Lord William Astor rendit visite à Brooke et vit un grand "trou" au-dessus de la cheminée. "Mais que lui est-il arrivé ?". Et Brooke de répondre : "Tony l'a vendu car il disait que j'ai besoin d'argent !". Effectivement il l'a vendu en 2002, dix millions de dollars et en a gardé 2 comme commission. Brooke avait promis de le léguer au MoMA... Actuellement ce tableau court quelque part dans la nature.
Brooke et sa parure préférée : un collier d'émeraudes et de diamants, de Bulgari, dernier cadeau de Vincent Astor avant son attaque cardiaque. Les boucles d'oreilles, Verdura les lui avait apportées seulement après la mort de Vincent.
HOLLY HILL. 75 acres (30 ha). BRIARCLIFF MANOR. WESTCHESTER COUNTY
La maison principale en pierre a été construite en 1927 par l'architecte William Delano. Le Hall d'entrée fait 42
pieds de long, un solarium, une piscine couverte, une belle bibliothèque, 13 chambres, des cheminées en marbre. Une chambre de photographe appelée chambre de la Mémoire et la chambre du
Cardinal.
Il y a aussi une maison de gardien avec 4 chambres à coucher, les appartements du chauffeur au-dessus du garage où on gardait les voitures à chevaux, une ancienne station de pompage, une grange avec un garage pour 3 voitures, un petit musée, une cave à légumes, un cimetière pour les chiens et chats, des jardins, un pavillon appelé le Temple d'amour.
C'est dans cette demeure que Annette de la Renta, la nouvelle tutrice nommée par la Justice en 2006, ramena Brooke,
rappela son personnel congédié par son fils "pour des raisons d'économie", et permit à Brooke de vivre ses derniers jours dans la maison du bonheur. C'est là que Brooke s'est
éteinte.
COVE END. NORTHEAST HARBOR . MAINE. Construite en 193I.
C'était la résidence d'été de Brooke où elle recevait simplement ses amis.
Brooke s'est éteinte le 13 Août 2007 à 105 ans à la suite d'une pneumonie. Elle se trouvait à Briarcliff Manor dans le
Westchester County, dans la maison qu'elle aimait, Holly Hill.
Après le service funèbre à St Thomas Episcopal Church, Brooke était inhumée au Sleepy Hollow Cemetery au nord de
Manhattan, sur l'Hudson River. Elle repose auprès de son époux Vincent Astor, décédé en 1959 à 67 ans.
Le 22 Décembre 2009, après de longs mois d'un procès à sensation, où on a vu défiler tout le gratin New-yorkais à côté
des serviteurs fidèles ou congédiés, le jury, aux termes de 12 jours de délibération, a reconnu Anthony Marshall, 85 ans, coupable d'avoir comploté et volé sa mère Brooke Astor, amoindri par la
maladie d' Alzheimer et décédée à 105 ans en 2007.
" La loi m'oblige à vous condamner à la détention, vous servirez de I à 3 ans dans un pénitencier et vous devrez vous
présenter le 19 Janvier prochain pour exécution de la peine " a déclaré le juge Kirke Bartley. Le juge a reconnu les mérites d' Anthony Marshall qui a servi dans le corps des "Marine" (fusillers
marins américains) pendant la Deuxième Guerre mondiale et participé à la bataille d'Iwo Jima au Japon en 1945 puis a fait une carrière au service du gouvernement d'abord pour la CIA dans les
années 1950 puis comme Ambassadeur dans les années 60 et 70.
" Et je suis sûr que vous aimiez votre mère et que votre mère vous aimait, ajoutait le juge, mais je dois appliquer la
loi et surtout suivre la décision du jury."
Son avocat marron, Francis Morrissey, est également reconnu coupable d'avoir imité la signature de Brooke et falsifié le
testament au profit de Tony. Déjà radié du Barreau de 1990 à 1998 pour avoir berné des clients âgés, ce dernier dit au procureur Elizabeth Loewy : "un homme peut-être si fragile, je dois toujours
surveiller ces démons que j'ai eus en moi." Curieusement la cupide Charlène, 3è épouse de Tony n'a pas été poursuivie....Brooke ne se pardonnait jamais de l'avoir invitée avec son mari le pasteur
à un déjeuner chez elle et de l'avoir placée à côté de Tony. Elle avait vite fait de lâcher le modeste pasteur et de mettre le grappin sur Tony. Brooke la détestait et se méfiait
d'elle.
Enfin en FRANCE, ce procès pourrait-il avoir lieu ?
Juridiquement il y a t-il vol entre parents et enfants ?
Que dire de ce petit-fils si attentionné, ce Philip Marshall, qui ameutait le ban et l'arrière ban New-Yorkais sur le sort de Brook ? C'est un PETIT SALOPARD qui dès la première minute a saisi là une occasion de se venger de son père et de sa belle-mère, de faire parler de lui, de jouer les héros......Il y a d'autres moyens de régler ces problèmes familiaux.
Et Brooke, aurait-elle voulu tout ce déballage ?
"Ce procès est une distraction fascinante pour la masse, par ces temps économiques difficiles où on ne pardonne pas les
mauvaises manières des riches de la High Society."
Juillet 1947 : 4 jours seulement après son
divorce d'avec Dorothy Hart Hearst, Bill épousa Babe à Greentree, propriété des Whitney, dans le Manhasset. De gauche à droite : debout, le Dr. Henry Cushing et son épouse, Minnie et Vincent
Astor, Bill et Babe, Jock et Betsey Whitney (divorcée de James le fils du Pt. Roosevelt) ; au premier rang, Sarah Roosevelt, Tony Mortimer (Stanley Grafton Mortimer III), Mme Harvey Cushing,
Amanda Mortimer, Kate Roosevelt. Betsey avait obtenu la garde de ses filles et par la suite Jock Whitney les avait adoptées.
LA SUITE DU ST. REGIS
Au début de leur mariage Bill et Babe s'installaient au St. Regis sur la Cinquième Avenue, 2 East 55th Street.
Ouvert le 4 Septembre 1904 par John Jacob Astor IV, qui posséda aussi la moitié de Waldorf Astoria et périt dans le
naufrage du Titanic, le nom de ce mythique hôtel rend hommage à un moine français Jean-François Régis, connu pour son hospitalité envers les voyageurs.
Le St. Régis appartient aujourd'hui à la chaîne Starwood et a eu droit à un sérieux
"lifting".
820 Fith Avenue
En 1974, on diagnostiqua un cancer du poumon chez Babe - elle fumait 2 paquets de cigarettes par
jour.
Consciente de sa fin proche elle planifia elle-même son enterrement, choisissant les mets et les vins à servir aux
invités. Elle enveloppa ses bijoux et autres accessoires dans des papiers cadeaux colorés et demanda qu'on les remettait à chacun et chacune de ses proches le jour de son
enterrement.
Elle meurt le lendemain de ses 63 ans, le 6 Juillet 1978. Sa soeur Minnie, divorcée de Vincent Astor et remariée à James
Whitney Fosburg meurt le 6 Novembre 1978, 4 mois après, jour pour jour. Babe repose au Memorial Cemetery of St. John's Church, Cold Spring
Harbor, où Bill l'a rejointe 12 ans plus tard.
Bill a succombé à une attaque cardiaque suite à une pneumonie, dans son appartement de New-York le 26 0ctobre 1990. Il légua sa fabuleuse collection de peintures au
MoMA.
Bill et Babe ont 2 enfants : Kate et William Jr. De son mariage avec Dorothy, Bill a un fils Jeffrey et une fille Hilary. De son mariage avec Stanley, Babe a une fille Amanda Mortimer Burden et un fils Stanley Grafton Mortimer III.
La 2ème génération forment aujourd'hui une famille recomposée unie et on les voit souvent
ensemble.
Bill Jr. a renoué avec la tradition des cigares "LA PALINA" qui ont fait la fortune de son grand-père Sam
Paley.
Lire Page MES AMERIQUES Sleepy Hollow Cemetery, Memorial Cemetery of St.John's Church.