Sur les 600 hectares de Zahariche, entre Lora del Rio et La Campana, paissent huit cents têtes de bétail dont deux cents mères et une dizaine d'étalons.
".........La ganaderia de MIURA est un croisement de toutes les grandes races de lidia, chacun apportant ses propres
caractéristiques.
Les produits de cet élevage sont typiques de morphologie, aucun autre taureau ne ressemble à un Miura et un Miura ne ressemble et ne doit ressembler à aucun autre.
Ces très caractéristiques cornus hauts sur pattes, zancudos, paraissent ne pas faire leur poids, souvent fort élevé, n'ont pas de ventre, agalguenados, à l'allure de lévrier, peu de morillo et de fanon, des cornes grosses à la base, corniavacados et un cou long et agile ce qui les rend dangereux au cheval....."
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Les taureaux de Miura ont une si terrible réputation que certains toreros célèbres refusent à affronter ces créatures tels Curro Romero et Manuel Benitez "El Cordobès".
En revanche Francisco Luis Miguel par exemple a bâti sa carrière principalement sur les Miuradas.
Quelques accidents mémorables.
"EL ESPARTERO" Manuel Garcia Cuesta, le 27 Mai 1894, blessé lors de la suerte suprême par Perdigon, il retomba sur la nuque. Reprenant ses trastos il fut de nouveau pris et encorné au bas ventre ce qui entraina sa mort à l'infirmerie peu après.
"MANOLETE" Manuel Laureano Rodriguez Sanchez (Cordoue 4 Juillet 1917 + Linarès 29 Août 1947), tué par Islero. Sa mort affecta profondément Don Eduardo. On raconte même que Don Antonio a pris un fusil et tua la mère d'Islero. On ne sait ce qu'est devenu la tête d'Islero.
En signe de deuil la loge des Miura à la Maestranza de Séville était restée vide pendant une année.